L’alimentation du sportif doit être évoquée sous deux aspects : Les aliments consommés représentent à la fois une valeur énergétique, mais également une composition en différents nutriments de qualité variable.

Les aliments apportent à notre corps, une quantité d’énergie nécessaire à nos dépenses. Les rations ingérées doivent s’adapter aux dépenses caloriques liées à notre mode de vie, nos activités professionnelles, déplacements, pratiques physiques et sportives.

Il est évident qu’une heure de promenade en vélo coûtera moins d’énergie qu’une heure d’entraînement sportif de cyclisme. Cette dépense d’énergie est donc très variable, pouvant aller de 3000 Kcal/jour pour un homme pratiquant une heure d’activité légère à modérée, jusqu’à plus de 5500 Kcal lors de pratiques intenses de sports très éprouvants (aviron, raid, triathlon, skating…).

Notre alimentation doit donc s’adapter à notre niveau de pratique physique, en intensité comme en durée. Un apport calorique alimentaire trop restreint sera source de fatigue et d’amaigrissement. Inversement, trop de calories ingérées favoriseront une prise pondérale. Dans un cas comme dans l’autre, ces inadaptations énergétiques atténuent les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé. Il faut toujours adapter le volume de son assiette en fonction de son niveau d’activité physique.


Sur le plan qualitatif, l’alimentation du sportif se distingue par la répartition entre les trois classes de nutriments :

La part consacrée aux glucides sera privilégiée à l’approche d’une compétition, pour atteindre 65% (voire 70%) des apports énergétiques, au détriment des lipides. Les protides seront légèrement augmentés dans un but de développement de la masse musculaire.

La pratique des activités physiques dans un but de santé s’accompagnera d’une modération des lipides, dans la prise en charge des dyslipidémies, de l’hypercholestérolémie, en prévention comme en accompagnement thérapeutique.